Gabriel Orozco, Working tables, 1991
Gabriel Orozco, Exposition – Galerie Chantal Croussel, Paris, 2002
Andrea Gursky, Exposition – Herzog et de Meuron avec Remy Zaugg, Centre Pompidou, Paris, 1995
MAITRE D’OUVRAGE :
Lille Design
MAITRE D’OEUVRE :
HBAAT
PROGRAMME :
Scénographie de l’exposition Exposition présentée à Courtrai et à la condition publique de Roubaix dans le cadre de la Biennale Interieur – Kortrijk 2016.
Co-commissaire avec Caroline Naphegyi et Lille design
SURFACE :
1093m² SP
BUDGET :
30 000 Euros/HT
RÉALISATION :
2016
Cette exposition présente la pluralité des expressions du design, non pas seulement sous la forme d’un produit ou d’un service, mais davantage en montrant les étapes de production qui l’engendre : la réflexion, le design stratégique, le processus créatif et industriel, la recherche sur les matériaux, les systèmes d’assemblage, les scenarii d’usage solidaire, l’empreinte environnementale et ou la communication.
Afin d’élargir le réseau, Lille—design s’est entouré de personnalités de la région et de l’euro-région susceptibles de transmettre de nouveaux talents. Grâce à leurs recommandations et aux réponses d’un appel à candidatures, 70 designers et 80 projets ont été retenus et exposés.
Il s’agit d’une diversité générationnelles d’hommes et de femmes qui ont fait du design leur mode d’expression. Qu’ils travaillent pour un industriel, une marque, une collectivité ou des citoyens ; par le design ils créent de la valeur, de l’ergonomie, et de l’ingéniosité …, ils accompagnent le changement.
Le choix de la scénographie se porte vers un dispositif élémentaire et économique, construit à partir du lieu lui-même et avec comme unique support des tables à tapissier, produit industriel du commerce. Le parti pris ici est volontairement de ne pas esthétiser et dessiner une scénographie tout en utilisant le lieu d’exposition proposé qui est justement non pas une salle d’exposition mais une salle de spectacle.
Le projet se résume à trois actions :
Quatre cimaises bases délimitent un plateau rectangulaire et redonne une abstraction à la salle de spectacle sur ces limites dans son rapport au sol.
A l’inverse, le potentiel d’un tel lieu est utilisé en descendant très bas (à 3m du sol) l’ensemble des perches scéniques pour réduire visuellement la grande hauteur de la boite scénique (12m) et produire un éclairage uniforme sur l’ensemble du plateau scénique.
Ensuite, chaque designer s’est plié au jeu d’un cahier des charges stricte proposé par nous-mêmes : soit des formats A4 et des objets posés sur une surface de table de tapissier de 60 cm par 2 m.
Pour ordonner la matière exposée autant que pour en donner certaines clés de compréhension, les designers été répertoriés selon sept catégories, perméables entre elles afin de ne pas réduire les propositions à une seule approche. Ces catégories étaient : Processus créatif, Usages, Empreintes environnementale, Assemblage, Matière, Design solidaire, et Design stratégique.