Musée d’histoire naturelle_Orléans_2017

 

Henri Rousseau, Paysage exotique, 1910

MAITRE D’OUVRAGE :
Ville de Orléans
MAITRE D’OEUVRE :
HBAAT en association avec l’Atelier Pierre Hebbelinck
MAITRISE D’OEUVRE ASSOCIÉE :
Oteis / économiste et bet TCE ; EVP / ingénieur structure ; Studio A Raspail / scénographie ; 8’18 / concepteur lumière ; S Godshy / concepteur multimédia ; CL design / graphiste
PROGRAMME :
Rénovation du musée d’histoire naturelle pour une surface de 4137 m2  SHON
BUDGET :
6 700 000 Euros/HT (2017)
RÉALISATION :
Concours 2017
CRITERES HQE :
Bâtiment BBC, réhabilitation

 

Situé à l’angle des rues Marcel Proust et Émile Zola, le muséum actuel manque considérablement d’identité, d’expression et de lisibilité. Il est très difficile de percevoir l’activité et la destination des lieux en raison d’une part de sa façade non expressive avec une entrée au musée très en retrait et d’autres part l’entrée de la gare routière qui n’en facilite pas la lecture.

Les transformations qui s’y opèrent permettent de créer un ensemble harmonieux où les deux programmes trouveront leur autonomie dans un dialogue valorisant pour les visiteurs du musée mais aussi les usagers quotidiens de la gare.

Il s’agit d’une opportunité exceptionnelle de transformer ce bâtiment aujourd’hui refermé sur lui-même en projet à dimension métropolitaine, ouvert sur le monde et connecté aux réseaux de transport en commun de l’agglomération d’Orléans.

L’entrée piétonne de la gare routière et l’entrée future du muséum sont séparées. Au centre sur le pignon, nous apercevons les deux entrées des bus et de part et d’autre, sur la rue Émile Zola, une nouvelle entrée piétonne pour la gare routière avec leur aire d’attente couverte et sur la rue Marcel Proust nous distinguons les entrées du muséum.

La dimension urbaine du futur musée est renforcée à travers l’expression de sa façade, qui constitue le cœur de la transformation. Celle-ci, par son esthétique et le choix des matériaux marque fortement la métamorphose. Elle incarne l’image du lieu tout en illustrant les enjeux de la biodiversité et de l’environnement.

L’ensemble de la façade se déporte vers l’extérieur sur 3m de large en limite de propriété de la ville et ce sur l’intégralité de l’immeuble. Ce parti pris permet de redonner une cohérence complète à l’ensemble sur toute la longueur, comprenant aussi les bureaux et la bibliothèque.

Entre la nouvelle façade et l’ancienne, la transformation s’opère : on perçoit un espace vivant et animé dans lequel les publics se déplacent, et on devine suivant les saisons, une végétation verdoyante à l’intérieur de serres en façade qui s’ouvrent ou qui se ferme suivant la météo.