Musée d’art contemporain_Sars Poterie_2011

MAITRE D’OUVRAGE :
Conseil Général du Nord
MAITRE D’OEUVRE :
HBAAT en association avec l’atelier d’architectures P Hebbelinck & P Dewit, Liège
CHARGÉ DE PROJET :
Heleen Hart, Mathieu Berteloot, et Marie héléne Merlin
MAITRISE D’OEUVRE ASSOCIÉE :
EGIS / bet structure et fluides ; Inddigo / Bet HQE ; Leblanc Venacque / paysagiste ; JM Becquart / économie ; ASA / muséographie ; D Caucheteux / bet acoustique ; FOZR / images 3D
PROGRAMME :
Musée d’art contemporain autour d’une collection liée au verre
BUDGET :
9 567 000 Euros/HT (2011)
RÉALISATION :
Concours 2011
CRITERES HQE :
Bâtiment BBC, soit Cep, réf – 60%
Architecture avec un double mur, composé d’une brique artisanale de parement, et une isolation complète par l’extérieur 
Construction harmonieuse à faible impact

 

Le Musée du Verre de Sars-Poteries développe un enjeu territorial et muséographique singulier. Sa situation au sein d’un village du nord de la France à proximité de la Belgique, dans le très beau paysage de l’avesnois lui donne une identité particulière.Le projet que nous proposons est né de l’observation tant de l’histoire du développement des industries locales liées à la mise en valeur des produits de la terre (verre, terre cuite) et de l’histoire des hommes et des femmes qui y sont attachés mais aussi de l’étendue des formes paysagères et de l’inscription du village de Sars-Poteries au sein de cette topographie et des paysages de bocages.

Le projet est formé par deux volumes simples et longilignes qui se superposent et épousent la parcelle étroite et longue du sud du site en partie haute et au nord du site en partie base du coté des ateliers du verre déjà implantés. Partant de cet endroit, un premier élément est ancré au sol pour recevoir la partie logistique et organisationnelle du musée tandis qu’un second volume (espace des expositions temporaires et permanentes) pivote au dessus de celle-ci pour venir chercher et accueillir le public en partie haute du site. Le musée se plie avec la forme de la parcelle, mais aussi avec sa déclivité. Il se lit ainsi comme un produit du paysage. Son gabarit et son ancrage au sol joue avec l’environnement créé autour de celui-ci et notamment du futur jardin de sculptures.

Un seul élément émerge et forme signal, c’est la «cheminée» de l’espace d’exposition des bousillés, allégorie aux formes émergentes des anciens fours des verreries de Sars-Poteries (cheminée, toitures singulières). Les accueils ont été particulièrement abordés pour offrir le maximum de convivialité à la diversité des publics. Les salles et zones d’exposition ont été conçues pour développer un véritable outil muséal, polyvalent et évolutif.

Les directions données à ces deux volumes permettent de raccorder les éléments forts de l’environnement. Particulièrement, la superposition permet de générer un parvis couvert, véritable antichambre naturelle à la fois des accueils et des expositions au sud. Le circuit, menant de la dépose des autocars à l’entrée, est traité comme une promenade à travers une première séquence de jardin. Le circuit venant des stationnements des visiteurs individuels converge vers le même point. Le volume couvert extérieur a été développé de telle manière à créer de véritables espaces d’exposition spécifiques pour le parc de sculptures.