228 logements et activités_Euralille_2012

MAITRE D’OUVRAGE :
SPL Euralille
MAITRE D’OEUVRE :
HBAAT en association avec Sophie Delhay
CHARGÉ DE PROJET :
Heleen Hart et Mathieu Berteloot et Julien Sabatier
MAITRISE D’OEUVRE MANDATAIRE:
Loger Habitat, SIA, Dubois promotion
PROGRAMME :
Construction de 228 logements collectifs et divers locaux d’activités dont commerces
BUDGET :
1 000 000 Euros/HT (2012)
RÉALISATION :
Concours 2012
CRITERES HQE :
Bâtiment BBC, soit Cep, réf – 45%
Construction harmonieuse à faible impact
Production d’eau chaude solaire

 

Les 228 logements s’installent dans le paysage urbain comme un ruban continu autour d’un cœur de l’îlot planté. La force du geste s’accompagne d’une réflexion sur le rapport au contexte urbain. La densité est questionnée pour trouver l’équilibre dans les relations au volume, l’harmonie dans les rapports à l’environnement. Le volume simple originel est donc découpé, traversé et creusé. Cette démarche est accompagnée en parallèle d’une réflexion sur le logement collectif : comment habiter ensemble cet îlot ?

Le rapport de l’individu à la collectivité doit permettre à chacun de trouver dans son «chez soi» l’intimité requise et la personnalisation de son logement au sein d’un collectif. La part de liberté individuelle est soumise à l’intérêt commun de la collectivité. L’offre d’espaces de rencontre et de partage ainsi que le traitement qualitatif des espaces communs favorise le regroupement des habitants autour d’activités communes. L’enjeu du projet est d’offrir aux habitants les moyens de se rencontrer, de se connaître et de partager des temps de vie pour le bien-être de chacun. Le ruban déployé sur la périphérie de l’îlot se décompose en strates urbaines habitées qui proposent chacune un potentiel de mixité sociale et d’activités. Cette stratification valorise le mode d’habitat à travers son identification et produit une mixité de type de logements regroupés autour des circulations verticales.

Le déploiement du projet en bandes superposées affirme la forme urbaine continue autour de l’îlot. A l’intérieur de ce dispositif, les espaces collectifs s’intègrent dans les strates, à plusieurs niveaux pour générer une mixité active dans la vie du bâtiment.

 – LA BANDE ACTIVE s’étend au rez-de-chaussée et alterne les façades vitrées des commerces et celles des halls et locaux annexes dans une trame verticale formée par le mur rideau.

En relation avec l’îlot-jardin, ce socle constitue une plateforme d’activités et d’échanges partagé entre l’espace public et l’espace privatif.

– LA RUE INTERNE, BELVÉDÈRE, COURSIVE SUSPENDUE correspond à l’association des niveaux r+1 et r+2 pour former une typologie de « maisons de ville ». Elle s’accompagne de terrasses ouvertes et orientées vers le jardin dont le prolongement forme une coursive généreuse. La volumétrie se distingue par l’orientation des logements qui dessine une façade en dents de scie.

– LES ÉTAGES COURANTS sont constitués de logements de plain-pied desservis par une circulation centrale. L’épaisseur de la strate varie pour s’adapter aux failles et établir les liaisons aux terrasses accessibles.

– LA COURSIVE SUPÉRIEURE occupe le niveau en retrait dans la volumétrie supérieure. Les logements sont traversants et l’accès depuis la coursive est séquencé par la mise en place d’un rangement individuel extérieur. Chaque coursive aboutit sur une terrasse collective équipée d’un local de rangement.

– LE CHAPEAU / CASQUETTE constitue les derniers niveaux du projet. L’épaisseur et la longueur varient pour libérer les terrasses collectives aux extrémités. Les logements en duplex s’ouvrent sur des patios en toiture pour apporter au sein du logement une lumière zénithale et une vue du ciel.