MAITRE D’OUVRAGE :
Ville de Lille
MAITRE D’OEUVRE :
HBAAT en association avec Taktk paysagiste et Sophie Delhay architecte
CHARGÉ DE PROJET :
Heleen Hart et Mathieu Berteloot
MAITRISE D’OEUVRE ASSOCIÉE :
SNC Lavalin / bureau d’étude structure, fluides et HQE ; JM Becquart / économie.
PROGRAMME :
Parc urbain, ferme pédagogique, parc de jeux, espaces d’expositions, restaurants et hôtel
BUDGET :
8 568 700 Euros/HT RÉALISATION :
Concours sans suite
Le nouveau parc des Dondaines s’inscrit dans un extra-ring porteur d’une multitude de pièces paysagères (du parc boisé de la Citadelle au jardin des Plantes en passant par le parc Matisse). L’un des enjeux de la réflexion porte sur la future identité de ce morceau de paysage.
D’un lieu en marge, la plaine des Dondaines a subit de nombreuses transformations pour aujourd’hui accueillir un nouveau Parc Métropolitain. Cette nouvelle destination est envisagée comme une véritable infrastructure paysagère, capable de porter des usages multiples et polyvalents. Le projet de paysage n’est pas pensé comme un objet figé mais plutôt comme un parc du XXIème siècle évolutif et flexible.
Son identité est donc multiple : un espace partagé, récréatif, didactique ( ferme et alimentation) et à géométrie variable. La pertinence de la proposition réside dans la bonne mise en place de dispositifs programmatiques multiples, imaginant le futur parc des Dondaines comme un véritable collage.
Le parc comme ossature métropolitaine adaptative : reposant sur une dynamique urbaine en cours, celle d’Euralille +++, qui prévoit notamment l’amplification du projet existant par la couverture du périphérique, la densification et la création de «fenêtres».
Le futur parc est identifié comme une infrastructure urbaine et paysagère opérant des connections et liaisons fortes entre
– les gares, le centre-ville historique et le quartier de Fives
– la gare Euralille et la future tour.
En proposant une «table» dans la continuité du projet Euralille +++, une partie du parc est envisagée comme une ponctuation, un belvédère urbain situé au-dessus du périphérique.
Le parc existant constitue la trace de la mémoire collective et paysagère de l’ancienne plaine des Dondaines. Il s’agit d’un lieu qualifié, envisagé comme une base, un modèle à amplifier et à exploiter afin de construire un plan de référence unitaire et cohérent pour l’ensemble du site.
Ainsi le projet de paysage est envisagé comme une ossature, support de l’ensemble des éléments programmatiques, surfaces végétalisées enclos thématiques et cheminements. La nouvelle figure proposée est construite autour des deux éléments structu- rants : un tapis et une table.
Le tapis renvoi à l’image d’un vaste motif organique associant enclos, cheminements, prairies et surfaces engazonnées : une nature réinventée, invitant à la déambulation, à la découverte, ou encore à la pause pour un déjeuner sur l’herbe. Une table est posée au milieu du parc et au-dessus du périphérique. Il s’agit d’un belvédère