22 logements participatifs_Bruxelles_2021-2023

 

Joseph Albers, Interior, verre soufflé opaque sable, 1929

MAITRE D’OUVRAGE :
CTLT, Bruxelles
MAITRE D’OEUVRE :
HBAAT en association avec V+ (Bruxelles)
MAITRISE D’OEUVRE ASSOCIÉE :
SEA / BET stabilité, FTI / BET fluides, ATS / BET acoustique
PROGRAMME :
Réalisation de 22 logements
CRITERES PARTICULIERS :
Projet conçu au sein d’une ZAC exemplaire et vitrine sur le plan environnemental.
Processus de réemploi dans la construction de l’immeuble
Construction conçue en ossature bois avec 22 familles (logements participatifs)
SURFACE :
Appartements : 2172 m² SP
Communs : 606 m² SP
Autres : 12,5 m² SP

BUDGET :
3 959 825 Euros/HT
RÉALISATION :
Projet lauréat
Études en cours

 

Affirmer une singularité

Nous nous sommes interrogés sur la manière de soutenir l’identité spécifique du projet de CLT tout en respectant les impositions urbanistiques et en donnant au bâtiment un rôle de seuil exemplaire à l’entrée du nouveau quartier.
Cette façon de se distinguer de manière subtile se matérialise par une série de dispositifs dont un travail sur l’accroche à l’espace public, la richesse de la volumétrie, la multiplicité des espaces à usages communs et dans une stratégie pragmatique et économe dans l’usage des matériaux biosourcés et de ré emploi.

Trois volumes plutôt que deux

Le permis de lotir suggérait la construction de deux bâtiments. L’un, long et étroit, sur la rue Andrée De Jongh, l’autre, plus petit, sur la rue Tivoli. Ces deux volumes sont séparés par un vide non constructible. Nous avons fait le choix de subdiviser en deux le bâtiment long sur la rue De Jongh (bâtiment A) et de répartir les 22 logements dans trois volumes indépendants. Cette subdivision à l’avantage de superposer de manière rationnelle les différents types de logements dans des volumes aux gabarits adaptés. Elle brise surtout le caractère linéaire de la volumétrie du permis de lotir en offrant du rythme, des porosités, des variations de hauteurs et de teintes qui assurent une transition douce entre les maisons étroites du tissu bruxellois et les îlots ouverts du nouveau quartier.

Une place publique au pied du projet

Le permis de lotir impose un creux qui, à la manière des autres îlots offre la vue d’un jardin commun. De ce fait, nous avons proposé de reculer d’une dizaine de mètres la grille séparant la limite privative et le trottoir afin de créer une placette servant de seuil aux futurs logements. Cette placette ensoleillée étend l’espace public et permet d’éviter l’effet peu engageant d’une grille posée à la frontière de l’espace public. Le parvis dessert les deux circulations verticales du projet. Il est également bordé par deux salles communes situées pour l’une sous le bâtiment central (B) et l’autre sous le bâtiment rue Tivoli (C). La grille repoussée de 10m délimite une cour où sont positionnés les 44 emplacements pour les vélos abrités sous une toiture légère.